Plateformes numériques : Différence entre versions
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Si on parle des "gros joueurs", il faudrait sans doute ajouter les autres compagnies qui peuvent offrir des services d'infonuagique (''cloud'') et cela renvoie à Apple (iCloud) et à Microsoft (OneDrive), ainsi qu'à Alphabet (GoogleDrive). | Si on parle des "gros joueurs", il faudrait sans doute ajouter les autres compagnies qui peuvent offrir des services d'infonuagique (''cloud'') et cela renvoie à Apple (iCloud) et à Microsoft (OneDrive), ainsi qu'à Alphabet (GoogleDrive). | ||
− | === | + | === Autres sens, plus spécialisés == |
+ | Les [[plateformes d'édition]] |
Version du 26 février 2016 à 14:15
Sommaire
Définition générale
Les plateformes numériques convergent en créant un véritable environnement où nous ne faisons pas seulement que communiquer : nous agissons dans le sens le plus plein du mot. La convergence des plateformes fait que le web est de plus un plus notre espace, le lieu que nous habitons. Ce n’est pas un médium, mais un environnement, ou un espace architectural.
Définition détaillée
Sens courant à l'époque actuelle
Dans l'état actuel de développement des pratiques d'éditorialisation sur Internet, principalement via le web, ce qu'on entend habituellement par plateformes numériques renvoie généralement aux interfaces de communication et de transactions connectées à des infrastructures de serveurs de données et parfois à des services d'entreposage et de distribution de produits commerciaux culturels, ou technologiques, neufs ou usagés, consistant en biens matériels ou en services (ou en une combinaison des deux), et qui requièrent un abonnement le plus souvent gratuit, en échange de quoi les utilisateurs consentent par un simple clic à des "conditions d'utilisation" et à des "politiques de confidentialité" qui déterminent le droit que les propriétaires de ces écosystèmes ont d'utiliser les données recueillies concernant l'usage que ces abonnés feront des outils et dispositifs formant les plateformes (espaces d'échanges) en question. On pense notamment à des plateformes de commerce en ligne dont la plus importante à ce jour demeure Amazon. Les autres joueurs majeurs, parfois plus importants en termes de taille (pour ce qui est du nombre d'utilisateurs si ce n'est du chiffre d'affaires) sont les médias sociaux (Facebook en tête), et les moteurs de recherche (Google de la société Alphabet, caracolant en pole position et semblant indélogeable à moyen terme). Les CMS (Content Management Systems ou Systèmes de gestion de contenus) qui servent à la mise en place de [[blogue| blogues] ou d'autres formules de rediffusion de contenus (comme les photos via Pinterest ou les très courts films avec Vine), et les sites de micro-blogging comme Twitter (qui constitue un autre média social de taille plus modeste et davantage orienté vers les chercheurs de nouvelles comme les journalistes qui s'en servent à la manière d'un fil de presse) sont un troisième type de plateformes numériques, qui sont parfois hébergées sur les serveurs des sites d'individus ou des organisations qui y ont recours (le cas de Wordpress qui est un CMS ouvert, lorsque les sites ne sont pas hébergées à l'adresse wordrpesss.com), mais dans ce cas-ci on conçoit que la couche matérielle (et une partie de la couche logicielle n'appartient pas aux propriétaires du site ni au concepteur de la plateforme (qui prend ici le sens restreint de dispositif de gestion des contenus sur l'interface web). Dans le cas des "gros joueurs" précédemment évoqués (les médias sociaux de masse, et les moteurs de recherche les plus puissants et populaires), à l'exclusion des plateformes transactionnelles, les revenus importants qu'ils engrangent proviennent principalement des ventes de placement publicitaire d'autres produits (dont la valeur vient de ce qu'elle serait mieux ciblées grâce à l'analyse des mégadonnées provenant de l'ensemble des transactions qui font l'objet d'un suivi sur une base "non-nominale", suivant ce que laissent entendre les "conditions d'utilisation" des compagnies fournissant ce service). Ce qui est commun à toutes ces plateformes gratuites est qu'elles permettent d'effectuer du transfert d'informations dans un environnement où les contenus sont tirés de bases de données et analysés pour en tirer des images. Si on parle des "gros joueurs", il faudrait sans doute ajouter les autres compagnies qui peuvent offrir des services d'infonuagique (cloud) et cela renvoie à Apple (iCloud) et à Microsoft (OneDrive), ainsi qu'à Alphabet (GoogleDrive).