Synthèse séance 5 : Différence entre versions

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(Transformation de la fonction éditoriale avec le numérique)
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''Si ces trois fonctions ont été fondamentalement prises en charge par des maisons d'édition dans les derniers siècles, il n'est pas intrinsèquement nécessaire que l'instance éditoriale soit systématiquement identifiée avec ces institutions<ref>Epron, Benoît et Vitali-Rosati, Marcello, « L’édition à l’époque du numérique», À paraître.</ref>.''
 
''Si ces trois fonctions ont été fondamentalement prises en charge par des maisons d'édition dans les derniers siècles, il n'est pas intrinsèquement nécessaire que l'instance éditoriale soit systématiquement identifiée avec ces institutions<ref>Epron, Benoît et Vitali-Rosati, Marcello, « L’édition à l’époque du numérique», À paraître.</ref>.''
  
Actuellement, l'industrie du livre vit de grands bouleversements dans ses fondements principaux, qui étaient alors stabilisé depuis le milieu du 20e siècle. L’accélération des technologies et du nombres de supports disponibles ont grandement transformé les principales [[Fonction éditoriale |fonctions éditoriales]]. Ces chamboulements n’opposent pas l’édition traditionnelle à l’[[édition numérique]]. C’est uniquement que cette dernière prend en considération les technologies numériques, ainsi que les fonctions traditionnelles de l'édition ne sont pas uniquement réservées aux grandes maisons d’éditions du siècle dernier. Outre les nouvelles technologies, l’édition numérique propose le concept d’[[Édition en réseau#Édition en continu |édition continue]]. En effet, les supports disponibles permettent maintenant au texte de se renouveler au gré de son auteur, sans être ralenti par un processus de production imprimée. Le texte est alors liquide, toujours en mouvement.
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Actuellement, la [[chaîne éditoriale]] vit de grands bouleversements dans ses fondements principaux, qui étaient alors stabilisé depuis le milieu du 20e siècle. L’accélération des technologies et du nombres de supports disponibles ont grandement transformé les principales [[Fonction éditoriale |fonctions éditoriales]]. Ces chamboulements n’opposent pas l’édition traditionnelle à l’[[édition numérique]]. C’est uniquement que cette dernière prend en considération les technologies numériques, ainsi que les fonctions traditionnelles de l'édition ne sont pas uniquement réservées aux grandes maisons d’éditions du siècle dernier. Outre les nouvelles technologies, l’édition numérique propose le concept d’[[Édition en réseau#Édition en continu |édition continue]]. En effet, les supports disponibles permettent maintenant au texte de se renouveler au gré de son auteur, sans être ralenti par un processus de production imprimée. Le texte est alors liquide, toujours en mouvement.
  
 
Un autre changement majeur de la fonction éditoriale avec le numérique est le processus de [[légitimation]] des écrits. Autrefois assurée par les éditeurs, qui établissaient alors la qualité et la fiabilité d’un texte en le publiant, cette fonction ne leur est plus réservée avec le numérique. Cela force l’industrie à reconstruire les procédés de légitimations et de validations des contenus de manière différente. Dans cette reconstruction, il faudrait éviter certains écueils, tel que la falsification du contenu, grandement présente sur le web.
 
Un autre changement majeur de la fonction éditoriale avec le numérique est le processus de [[légitimation]] des écrits. Autrefois assurée par les éditeurs, qui établissaient alors la qualité et la fiabilité d’un texte en le publiant, cette fonction ne leur est plus réservée avec le numérique. Cela force l’industrie à reconstruire les procédés de légitimations et de validations des contenus de manière différente. Dans cette reconstruction, il faudrait éviter certains écueils, tel que la falsification du contenu, grandement présente sur le web.
  
Également, la pérennité des supports disponibles avec l’édition numérique, qui n’était pas présente avec le livre papier, met à jour un nombre de questions: une fois qu’un support jugé désuet et n’est plus supporté par les logiciels, comment avons-nous accès au texte? Quels formats utiliser pour archiver ces fichiers? Fichiers libres ou propriétaires? Cette médiation technique forcée par le contexte doit être prise en compte dans le choix des nouvelles instances d’éditions.
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Également, la [[Pérennité du support |pérennité]] des supports disponibles avec l’édition numérique, qui n’était pas présente avec le livre papier, met à jour un nombre de questions: une fois qu’un support jugé désuet et n’est plus supporté par les logiciels, comment avons-nous accès au texte? Quels formats utiliser pour archiver ces fichiers? Fichiers libres ou propriétaires? Cette médiation technique forcée par le contexte doit être prise en compte dans le choix des nouvelles instances d’éditions.
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Pour conclure, l’éclatement des fonctions éditoriales traditionnelles amène une nouvelle fonction, celle d’[[appropriation]] des contenus dans le cadre du numérique. Cette appropriation amène son lot de nouvelles responsabilités au rôle d’éditeur, et rends aussi disponibles de nouvelles actions aux lecteurs. Dans ce contexte, elles peuvent autant être individuelle que collectives.
  
 
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Version du 1 novembre 2017 à 21:55

Principes de l'édition numérique

La carte de connaissances

Notions:

Partie 1

Synthèse: Idée de chaîne

Transformation de la fonction éditoriale avec le numérique

Si ces trois fonctions ont été fondamentalement prises en charge par des maisons d'édition dans les derniers siècles, il n'est pas intrinsèquement nécessaire que l'instance éditoriale soit systématiquement identifiée avec ces institutions[1].

Actuellement, la chaîne éditoriale vit de grands bouleversements dans ses fondements principaux, qui étaient alors stabilisé depuis le milieu du 20e siècle. L’accélération des technologies et du nombres de supports disponibles ont grandement transformé les principales fonctions éditoriales. Ces chamboulements n’opposent pas l’édition traditionnelle à l’édition numérique. C’est uniquement que cette dernière prend en considération les technologies numériques, ainsi que les fonctions traditionnelles de l'édition ne sont pas uniquement réservées aux grandes maisons d’éditions du siècle dernier. Outre les nouvelles technologies, l’édition numérique propose le concept d’édition continue. En effet, les supports disponibles permettent maintenant au texte de se renouveler au gré de son auteur, sans être ralenti par un processus de production imprimée. Le texte est alors liquide, toujours en mouvement.

Un autre changement majeur de la fonction éditoriale avec le numérique est le processus de légitimation des écrits. Autrefois assurée par les éditeurs, qui établissaient alors la qualité et la fiabilité d’un texte en le publiant, cette fonction ne leur est plus réservée avec le numérique. Cela force l’industrie à reconstruire les procédés de légitimations et de validations des contenus de manière différente. Dans cette reconstruction, il faudrait éviter certains écueils, tel que la falsification du contenu, grandement présente sur le web.

Également, la pérennité des supports disponibles avec l’édition numérique, qui n’était pas présente avec le livre papier, met à jour un nombre de questions: une fois qu’un support jugé désuet et n’est plus supporté par les logiciels, comment avons-nous accès au texte? Quels formats utiliser pour archiver ces fichiers? Fichiers libres ou propriétaires? Cette médiation technique forcée par le contexte doit être prise en compte dans le choix des nouvelles instances d’éditions.

Pour conclure, l’éclatement des fonctions éditoriales traditionnelles amène une nouvelle fonction, celle d’appropriation des contenus dans le cadre du numérique. Cette appropriation amène son lot de nouvelles responsabilités au rôle d’éditeur, et rends aussi disponibles de nouvelles actions aux lecteurs. Dans ce contexte, elles peuvent autant être individuelle que collectives.

Lectures complémentaires

Notes et références

  1. Epron, Benoît et Vitali-Rosati, Marcello, « L’édition à l’époque du numérique», À paraître.