Madeleine project

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Description du projet

Madeleine Project est un feuilleton 2.0 en 5 saisons écrit par Clara Beaudoux sur le réseau social Twitter (puis réuni sur Storify) entre le 2 novembre 2015 et le 23 novembre 2017. Clara raconte la vie de l’ancienne locataire de son appartement en utilisant des centaines de tweets, mais aussi des photos, des extraits de lettres, des vidéos et des entrevues. Les saisons s’articulent selon différentes lignes directrices:

  • Saison 1: Découverte de la cave #16 et des objets appartenant à Madeleine (2 novembre 2015)
  • Saison 2: Poursuite de l’inventaire de la cave et rencontre avec les voisins habitant dans le bloc d’appartements (8 février 2016)
  • Saison 3: Identification des lieux ayant marqué la vie de Madeleine, rencontre des élèves d’une école où elle a enseigné, lecture des lettres d’amour de Madeleine (27 juin 2016)
  • Saison 4: Enquête dans les archives de Paris et recherche de gens ayant côtoyé Madeleine (10 avril 2017)
  • Saison 5: Voyage en Hollande et entrevues avec des proches de Madeleine (20 novembre 2017)

L’aventure commence lorsque Clara, journaliste, déménage dans un appartement parisien en juillet 2013. L’appartement a été rénové après la mort de l’ancienne locataire, mais la cave n’a pas été touchée. Clara contacte donc le filleul de Madeleine qui lui donne la permission de disposer des objets entreposés. Étant très occupée, ce n’est qu’en novembre 2015 que Clara décide de faire l’inventaire de la cave pendant une semaine en partageant ses découvertes sur Twitter [1].

Utilisation du numérique

Particularités du médium

En choisissant le réseau social Twitter, Clara Beaudoux utilise les possibilités offertes par le web 2.0, c’est-à-dire le web social [2]. Elle ne donne pas son récit de façon unidirectionnelle; au contraire, elle s’adresse aux lecteurs et leur pose des questions. Certains des tweets sont des interventions - et des interactions - comme « Au fait, nouvel objet inconnu: une idée? #Madeleineproject (cc @SanzzoCreatrice qui a trouvé celui d’hier) » que Clara partage le 3 novembre 2015 accompagné d’une photographie.

Ce qui distingue Twitter d’un point de vue littéraire est que la plateforme de microblogage limite les utilisateurs à 140 caractères - bien que cette limite ait été augmentée à 280 caractères à l’automne 2017 -, les créateurs doivent donc prendre en compte cette contrainte. Le feuilleton 2.0 de Madeleine Project n’échappe pas aux 140 caractères, mais cela permet, selon l’autrice, de créer une forme de poésie en jouant avec le style ou même le rythme de publication. Comme le disait Baudelaire: « Parce que l’idée est contraignante, l’idée jaillit plus intense! ». Pour Clara Beaudoux, la contrainte pousse à la créativité. Certains rapprochent même l’art de la twittérature au haïku, car ce sont deux formes littéraires où l’utilisation de chaque petit mot compte; d’autres proposent aussi que le microbillet soit utilisé comme outil pédagogique [3]. Thierry Crouzet, lui-même défenseur de la littérature 2.0 et auteur de La quatrième théorie, premier roman écrit sur Twitter [4], a publié sur son site un historique de la twittérature. Chaque phrase du roman de Crouzet contient au maximum 140 caractères; cela oblige un certain rythme à l’oeuvre. Madeleine Project utilise aussi les contraintes de Twitter: Clara était déjà familière avec cet outil, car elle l’utilisait pour son travail de journaliste [5]. Pour elle, le réseau social était surtout pratique parce qu’il s’inscrivait dans l’instantanéité. Elle pouvait donc écrire en faux direct: lors de la première saison qui s’étendait sur une semaine, elle écrivait chaque matin ce qu’elle avait découvert la veille, mais en laissant sous-entendre aux lecteurs qu’ils étaient témoins immédiats des découvertes [6]. Le fonctionnement de Twitter lui laissait aussi la liberté d’interagir directement avec ses lecteurs.

Le Madeleine Project a été publié sur papier par les Éditions du sous-sol en mai 2016 (deux premières saisons) et en Livre de poche en novembre 2017 (4 saisons). Ce changement de support met en lumière les caractéristiques particulières de l’environnement numérique. Le livre oblige une lecture plus linéaire et sans interruption: il ne laisse pas sa place aux nombreux liens et références qui parsèment le récit de la vie de Madeleine. Les Éditions du sous-sol ont voulu préserver le visuel de Twitter et l’essence de l’oeuvre de Clara Beaudoux; c’est pourquoi le livre est en fait constitué des tweets imprimés. Le texte n’a pas été reformaté ou regroupé en paragraphes. Cela était important pour l’autrice, c’est pour cette raison qu’elle a accepté la proposition de la maison d’édition. La ligne éditoriale proposait du journalisme narratif subjectif [7]. Même si le livre permet d’élargir son public, le format papier a aussi ses limites. Le lecteur ne peut pas cliquer sur les hyperliens dans le livre même si ceux-ci sont présents. Il ne peut pas consulter les archives de journaux ou les liens menant à des chansons. Il ne peut pas non plus répondre à Clara lorsqu’elle pose une question. Ainsi, l’expérience de lecture est intimement liée au médium choisi par le lecteur.

Interactivité

Le Madeleine Project est une oeuvre multimédia faisant appel - en plus de toutes les photographies partagées sur Twitter - à différentes plateformes grâce aux hyperliens qui se trouvent dans les tweets. On retrouve des liens vers Etsy quand Clara parle d’un collier; vers Deezer quand elle veut partager une chanson; vers des sites d’institutions évoquées dans les cartes postales ou les lettres de Madeleine; vers SoundCloud quand l’autrice veut partager des sons ou des entrevues; vers Google Maps lorsqu’elle identifie un lieu; vers Gallica quand elle fait référence à une édition d’un journal; vers Vimeo quand elle renvoie à ses vidéos de la saison 5; etc. Cette façon d’engager le lecteur est propre à l’environnement numérique.

Conservation et archives

Il est pertinent de s’interroger sur la conservation des objets physiques et des données numériques dans le cadre de l’étude du Madeleine Project. Tout d’abord, d’un point de vue numérique, il faut se demander comment un projet existant sur le web peut perdurer dans le temps. Les hyperliens peuvent devenir obsolètes, les plateformes utilisées peuvent fermer ou bien les comptes de Clara peuvent disparaître que ce soit de façon volontaire ou non. La publication du livre a d’ailleurs permis, selon l’autrice, de « figer l’immatériel dans le matériel » [8] et de conserver une mémoire; la mémoire de Madeleine. Clara Beaudoux se questionne beaucoup sur l’idées de traces et sur ce que les gens de notre époque laisseront derrière eux. En 2017, la majorité des souvenirs se retrouve sur des disques durs. Il est intéressant de se demander comment ceux-ci feront face au temps.

Le projet lui-même soulève la question d’archivage et de conservation. Clara a recours aux archives de Paris et de Bourges dans son enquête. Certaines ont été retranscrites dans des logiciels de traitement de texte et sont répertoriées; il est facile de s’y retrouver et d’effectuer une recherche. D’autres, par contre, ont plutôt été numérisées et sont parfois illisibles.

Il faut aussi se demander quoi conserver et comment il est possible d’établir la valeur des documents. Dans le cadre du Madeleine Project, un simple dossier d’institutrice a été d’une grande aide. Certes, le numérique requiert moins d’espace physique que la conservation d’archives physiques, mais il est impossible de tout archiver. Un parallèle intéressant peut être fait avec le patrimoine mondial ou national qui, eux aussi, doivent être évalués. Lorsqu’elle part sur les traces de Madeleine, Clara repère et visite de nombreux endroits. Certains d’entre eux existent encore seulement grâce aux gens qui s’affairent à les protéger. Sans ce souci de conservation, l’enquête du Madeleine Project aurait été beaucoup plus difficile.

De plus, l’autrice trouve dans la cave une pellicule de film vraisemblablement tourné par Madeleine. Bien qu’elle soit abîmée, le contenu a pu être lu. La qualité n’est pas optimale, mais il était intéressant pour le projet de pouvoir présenter ce film. Chaque medium soulève différents enjeux concernant la conservation.

Livre inscriptible

Clara Beaudoux prend en compte les lecteurs du Madeleine Project et leurs interventions. Elle les questionne et intègre leurs réponses à son oeuvre; elle présente des photos que les lecteurs lui envoient; elle a même créé une adresse courriel (enquete@madeleineproject.fr) afin que toute personne le désirant puisse participer au projet.

Ainsi, le projet et le livre de Madeleine Project sont inscriptibles dans le sens où chaque lecteur reçoit le récit et peut interagir avec celui-ci, se l'approprier: il peut ajouter des annotations, attribuer la mention j’aime sur ses tweets préférés, surligner ses passages favoris dans le livre, partager son niveau d’appréciation sur Babelio, faire parvenir ses commentaires à l’autrice, recommander ou non le projet à ses amis ou discuter du Madeleine Project avec d’autres internautes [9]. Le Madeleine Project s’inscrit parfaitement dans la dynamique de lecture et d’écriture ou d’écriture et de lecture du Read/Write Book. De plus, certaines interventions des lecteurs sont intégrées à l’oeuvre; des internautes deviennent des collaborateurs directs du projet, voire auteurs d’une toute petite section du Madeleine Project. [10] Dans la saison 3, par exemple, Clara se questionne sur la cause de la mort de l’amour de jeunesse de Madeleine. La réponse de Philippe Charlier (@doctroptard) est retweetée par Clara et se retrouve dans le fil de lecture du Madeleine Project. Cette implication des lecteurs se voit plus particulièrement à la lecture du livre imprimé dans lequel les textes des collaborateurs sont figés sur papier. Le lectorat est non seulement associé à la genèse du projet - lorsqu’il propose des pistes ou qu’il commente la démarche -, mais aussi au produit final, car il influence et intervient directement dans le processus d’écriture. D’ailleurs, dans la version imprimée publiée aux Éditions du sous-sol, Clara Beaudoux remercie des dizaines d’utilisateurs de Twitter en listant leurs pseudonymes.

Pour la saison 3, Clara collabore avec deux enseignantes, Cécile et Claire, afin de faire participer des élèves de CM2. [11] Ceux-ci lui posent des questions sur le projet, imaginent la vie de Madeleine et tentent de l’aider à retrouver les anciens élèves de l’institutrice. Les conversations qui ont lieu entre Clara et les jeunes se retrouvent dans le Madeleine Project. Ainsi, le 27 juin 2016, Clara écrit le tweet « Est-ce qu’on peut amener des cookies, des gâteaux, des chocolats, pour que les gens répondent à nos questions? » qui est, en fait, une citation directe provenant de sa rencontre à l’école Jean Macé.

La lecture du Madeleine Project soulève aussi des questions sur la fonction éditoriale et plus particulièrement sur la légitimation des contenus. La désintermédiation permet aux créateurs de diffuser leurs textes sans chercher l’approbation d’un éditeur; « la mise en ligne des publications [revient] à la suppression des intermédiaires (c’est-à-dire les éditeurs) ». [12] C’est ce que Clara Beaudoux choisit de faire. Au début du Madeleine Project, elle ne cherche pas nécessairement à faire publier son enquête par une maison d’édition comme Livre de poche ou les Éditions du sous-sol. Elle attribue elle-même de la valeur au Madeleine Project en prenant l’initiative de l’écrire sur Twitter. Pour ce projet, les rôles du lecteur, de l’auteur et de l’éditeur s'entremêlent. Clara effectue un certain travail éditorial, car elle choisit ce qu’elle publie ou non; elle ne partage pas toutes ses découvertes avec le public. Elle dit elle-même: « Comme je suis toute seule à gérer ses choses et que Madeleine n’est plus là pour me donner son avis, j’y vais donc à l’instinct dans ce que je révèle ou ce que je garde entre elle et moi. Ma ligne éditoriale, c’est de pouvoir défendre chaque tweet que je mets en ligne ». [13] Parallèlement, les lecteurs participent à l’écriture de l’oeuvre.

Éthique

Propriété intellectuelle

Nombreuses sont les personnes qui se questionnent sur la légitimité du projet de Clara Beaudoux. Est-elle en droit de partager la vie privée de Madeleine même si cette dernière est décédée? Peut-elle être responsable de la mémoire d’une femme qu’elle n’a jamais connue? Après tout, la mort de Madeleine empêche cette dernière de donner son consentement au projet qui expose toute sa vie. L’autrice se questionne aussi sur ce qu’elle peut faire ou non, elle tweete en trouvant une enveloppe collée: «J’ai hésité. Et puis j’ai pris un de tes petits ciseaux argentés rouillés, dans un des cartons #Madeleineproject ». [14] Le Droit d'auteur en documentaire est complexe. [15] Au Québec, « toute personne est titulaire de droits de la personnalité, tels le droit à la vie, à l’inviolabilité et à l’intégrité de sa personne, au respect de son nom, de sa réputation et de sa vie privée » selon l’article 3 du Code civil du Québec. Or, ces droits sont incessibles. Ainsi, l’autorisation du filleul de Madeleine ne serait pas légalement valide ici. De plus, toujours selon le Code civil, toute personne a droit à sa vie privée et sa réputation. Il est donc interdit, par exemple, de pénétrer chez une personne et d’y prendre quoi que ce soit, d’utiliser une communication privée, d’utiliser son nom ou son image à toute autre fin que l’information légitime du public ou d’utiliser sa correspondance, ses manuscrits ou ses autres documents personnels (article 36). Cela s’applique aux personnes morales. [16]C’est pourquoi il est difficile d’analyser le Madeleine Project sous un angle juridique, car la mort de Madeleine complique le cas. L’anonymat est-il suffisant? LouLou, l’amour de jeunesse de Madeleine, devrait-il être crédité pour ses lettres ayant été utilisées et citées dans le projet?

Clara Beaudoux défend sa démarche en évoquant la mémoire collective et l’approbation des pairs. Elle met aussi de l’avant le fait que, pendant tout le projet, elle a conservé l’anonymat de Madeleine.

Approbation des pairs

Lorsqu’elle a rencontré les voisins de son bloc appartement - donc les anciens voisins de Madeleine -,ceux-ci lui ont dit qu’ils approuvaient le Madeleine Project. Clara a aussi reçu des commentaires positifs du filleul de Madeleine qui lui avait donné la permission de disposer des effets de sa tante. De plus, les proches de Madeleine rencontrés par l’autrice dans la dernière saison du projet ont tous été très touchés par le projet et lui ont fait savoir que Madeleine aurait beaucoup apprécié. [17] Certes, tout cela ne peut représenter le consentement de Madeleine, mais ces encouragements sont venus confirmer à Clara, en quelque sorte, que sa démarche était légitime et qu’elle était maintenant responsable de la mémoire de Madeleine.

Mémoire collective

Dans le genre documentaire (ou web-documentaire), il faut donc se questionner à savoir si le dévoilement de la vie privée est voué à une plus grande cause. Le Madeleine Project a été bien reçu, car il a été écrit avec respect. Clara, dans ses tweets, s’adresse à Madeleine avec douceur et bienveillance. La journaliste s’est d’ailleurs demandé ce qu’elle aurait fait si elle avait découvert que Madeleine était une femme désagréable. Ce sont des éléments à prendre en compte lorsqu’on décide de publier une oeuvre comme le Madeleine Project. Il faut aussi souligner que Madeleine, née en 1915 et décédée en 2012, a traversé tout un siècle d’histoire. Pour plusieurs, ses souvenirs font plutôt partie de la mémoire collective, c’est pourquoi il est important de les conserver et de les partager. [18] En effet, à travers les objets de Madeleine et l’enquête de Clara, le lecteur se voit offrir un regard privilégié sur plusieurs événements marquants. Le plus important est, bien entendu, la Seconde Guerre mondiale que Madeleine traverse dans sa vingtaine. Les agendas de LouLou détaillent les moments forts de la guerre. Les lettres et les carnets de voyage retrouvés dans la cave, tout comme le film de Madeleine, donnent des informations précieuses sur le 20e siècle. Même les recettes retranscrites par Madeleine illustrent le quotidien en France à cette époque. Madeleine conservait aussi, en plus de ses propres souvenirs, d’autres documents: la carte d’électrice de sa mère lors des premières élections où les femmes ont eu le droit de voter en 1945; des coupons de rationnement; des cahiers d’école et des exercices pédagogiques; des cartes postales; etc.

Sécurité et accès

À l’ère du numérique, l’accès aux données personnelles est facile. Les « portraits Google » le démontrent facilement. L’exercice consiste à retracer la vie d’un individu grâce aux informations qu’il laisse sur le web. [19] Les résultats sont considérables: emploi, relations amoureuses passées, allégeances politiques, villes habitées, lieux visités, activités et déplacements, etc. L’accès que Clara Beaudoux a eu à la vie de Madeleine est le fruit du hasard. Les effets de la femme décédée se trouvaient dans une cave barrée qui lui appartenait. Or, l’accès aux informations personnelles des internautes et le respect de la vie privée sous-entendent maintenant d’autres enjeux comme la sécurité sur le web.

Autres oeuvres

D’autres projets utilisent des objets du passé ou la vie de personnes décédées. Ces oeuvres circulent aisément dans l’environnement numérique du web.

  • Sylvia Guillet se passionne pour les vieilles photographies d’anonymes. Elle en fait des courts-métrages et, en 2016, un film. Dans Une femme effacée, elle tente de découvrir l’identité d’une femme dont on a voulu effacer le portrait. Elle fait appel à une agence de détective. [20]
  • L’oeuvre de Patrick Modiano traite souvent de la mémoire et des archives. Le livre Dora Bruder, par exemple, est la recherche de l’identité d’une jeune fille juive. Modiano reconstitue la vie de Dora après avoir vu son nom dans une rubrique de recherche d’un journal de 1941. [21]
  • Les gens de l’enveloppe est un projet multidisciplinaire d’Isabelle Monnin et d’Alex Beaupain. Après avoir acheté un lot de photographies anciennes, Isabelle Monnin imagine la vie des gens sur les clichés, puis elle tente de les retrouver. Beaupain s’inspire du projet pour créer des chansons. [22]
  • John Maloof et Charlie Siskel ont réalisé le film Finding Vivian Maier en 2013. Ce documentaire retrace la vie de la photographe dont l’oeuvre a, malheureusement, été découverte seulement après sa mort. [23]
  • Williard Suitcases est un projet qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. John Crispin photographie le contenu de vieille valises d’anciens patients du Williard Psychiatric Center. Ces valises datent de 1910 à 1960. [24]

Liens

Pages officielles

Beaudoux, Clara (2017). Madeleine Project par Clara Beaudoux. Repéré à http://madeleineproject.fr

Beaudoux, Clara (2017). Madeleine Project. Repéré à https://soundcloud.com/madeleine-project

Beaudoux, Clara (2017). Madeleine Project. Repéré à https://www.facebook.com/madeleineproject/

Beaudoux, Clara (2017). Madeleine Project. Repéré à http://vimeo.com/madeleineproject

Beaudoux, Clara (2017). Page de Clara Beaudoux. Repéré à https://storify.com/clarabdx

Beaudoux, Clara (2017). Page de Clara Beaudoux. Repéré à https://twitter.com/clarabdx

Éditions du sous-sol (2017). Madeleine Project. Repéré à http://www.editions-du-sous-sol.com/publication/madeleine-project/

Madeleine Project. (s. d.). Dans Wikipédia, l'encyclopédie libre. Repéré le 23 novembre 2017 à https://fr.wikipedia.org/wiki/Madeleine_Project

Autres sources consultées

Crouzet, Thierry (2017). Twittérature. Thierry Crouzet. Repéré à https://tcrouzet.com/la-quatrieme-theorie/la-quatrieme-theorie-liens/

Institut de twittérature comparée (2017). Site officiel. ITC. Repéré à http://www.twittexte.com/ScriptorAdmin/scripto.asp?resultat=734326

Les Décodeurs (2017). « Madeleine Project », le feuilleton 2.0 de Clara Beaudoux [audio]. Radio-télévision belge de la Fédération Wallonie-Bruxelles (RTBF). Repéré à https://www.rtbf.be/auvio/detail_madeleine-project-le-feuilleton-2-0-de-clara-beaudoux?id=2276393

Mal, Cédric (2016). « Madeleine Project »: un récit de Clara Beaudoux né sur Twitter et devenu livre. Le blog documentaire. Repéré à http://leblogdocumentaire.fr/madeleine-project-recit-documentaire-de-clara-beaudoux-ne-twitter-devenu-livre/

Omélianenko, Irène (2016). Le numérique et nous, comment je me suis raconté: ma vie numérique [audio]. France Culture. Repéré à https://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks/le-numerique-et-nous-14-comment-je-me-suis-raconte-ma-vie-numerique

Références

  1. Librairie Mollat (2016). Clara Beaudoux - Madeleine project [vidéo]. Repéré à https://www.youtube.com/watch?v=V7IbiqxcQDw
  2. Debeaux, Gaëlle (2016). Littérature et nouvelles forces de communication: les blogs et les réseaux sociaux.Atelier comparatiste sur la littérature numérique. Repéré à https://acolitnum.hypotheses.org/404
  3. Rousseau, Christine (2012). Littérature 2.0: Twitter fait ses classes. Quartier Libre. Repéré à http://quartierlibre.ca/litterature-2-0-twitter-fait-ses-classes/
  4. Les Éditions Fayard (2017). La quatrième théorie, Thierry Crouzet. Fayard. Repéré à http://www.fayard.fr/la-quatrieme-theorie-9782213672342
  5. Foïs, Giulia (2016). Twitter a 10 ans: une nouvelle poétique? Avec Bernard Pivot [audio]. Repéré à https://www.franceinter.fr/emissions/histoire-s-d-un-soir/histoire-s-d-un-soir-11-juillet-2016
  6. Collard, Nathalie (2016). Madeleine Project: Une enquête originale. La Presse +. Repéré à http://plus.lapresse.ca/screens/b96d2083-09f0-40c0-8d9d-0017452b9750%7C_0.html
  7. Librairie Mollat (2016). Clara Beaudoux - Madeleine project [vidéo]. Repéré à https://www.youtube.com/watch?v=V7IbiqxcQDw
  8. Librairie Mollat (2016). Clara Beaudoux - Madeleine project [vidéo]. Repéré à https://www.youtube.com/watch?v=V7IbiqxcQDw
  9. Dacos, Martin (2010). Read/Write Book. Marseille: OpenEdition Press.
  10. Morin, Violaine (2016). La saison 3 du #MadeleineProject, ou comment des objets découverts forment le récit d’une vie. Le Monde. Repéré à http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/06/30/madeleineproject-ou-comment-des-objets-decouverts-forment-le-recit-d-une-vie_4961249_4832693.html
  11. Collard, Nathalie (2016). Madeleine Project: Une enquête originale. La Presse +. Repéré à http://plus.lapresse.ca/screens/b96d2083-09f0-40c0-8d9d-0017452b9750%7C_0.html
  12. Mounier, Pierre (2010). L’édition électronique: un nouvel eldorado pour les sciences humaines? Dans Dacos, Martin (dir.), Le livre inscriptible. Marseille: OpenEdition Press.
  13. Lessard, Valérie (2016). Le Madeleine Project de Clara Beaudoux. Le Droit. Repéré à https://www.ledroit.com/arts/livres/le-madeleine-project-declara-beaudoux-4e646183a03d99fed3cd77e5d34b5f33
  14. Brunel, Clara (2016). Le #Madeleineproject ou le trésor de la cave numéro 16. Le Point. Repéré à http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/le-madeleineproject-ou-le-tresor-de-la-cave-numero-16-23-02-2016-2020549_47.php#
  15. Rony, Hervé (2013). La Scam: gérer au mieux le droit d’auteur des oeuvres documentaires. L’institut national de l’audiovisuel. Repéré à https://www.ina-expert.com/e-dossier-le-documentaire-un-genre-multiforme/la-scam-gerer-au-mieux-le-droit-d-auteur-des-uvres-documentaires.html
  16. Fédération professionnelle des journalistes du Québec (2002). Code civil: il ne peut y avoir d’atteinte à la vie privée des défunts. FPJQ. Repéré à https://www.fpjq.org/code-civil-il-ne-peut-y-avoir-datteinte-a-la-vie-privee-des-defunts-2/
  17. Hirschauer, Emmanuelle (2016). « Grâce au Madeleine Project, je me suis mise à dire “je”». BibliObs. Repéré à https://bibliobs.nouvelobs.com/web-side-stories/20160527.OBS1387/grace-au-madeleine-project-je-me-suis-mise-a-dire-je.html
  18. Causse, Camille (2016). La délicate utilisation des archives intimes. Liberation. Repéré à http://caos.blogs.liberation.fr/2016/02/21/la-delicate-utilisation-des-archives-intimes/
  19. Laurent, Samuel (2009). Un internaute mis à nu à partir de ses traces sur le web. Le Figaro. Repéré à http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2009/01/15/01007-20090115ARTFIG00625-un-internaute-mis-a-nu-a-partir-de-ses-traces-sur-le-web-.php
  20. Arquillière, Vincent (2016). Sur France 3: Sylvia Guillet fait réapparaître Une femme effacée. Télérama. Repéré à http://www.telerama.fr/television/une-femme-reapparait,139771.php#link_time=1458555557
  21. Cosnard, Denis (2015). Patrick Modiano: « Dora Bruder devient un symbole ». Le Monde. Repéré à http://www.lemonde.fr/culture/article/2015/06/01/patrick-modiano-dora-bruder-devient-un-symbole_4644883_3246.html
  22. Grangeray, Emilie (2015). L’oeuvre hybride d’Isabelle Monnin et Alex Beaupain. Le Monde. Repéré à http://www.lemonde.fr/culture/article/2015/09/18/l-uvre-hybride-d-isabelle-monnin-et-alex-beaupain_4762187_3246.html
  23. Rustin, Susanna (2014). Our nanny, the photographer Vivian Maier. The Guardian. Repéré à https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2014/jul/19/our-nanny-vivian-maier-photographer
  24. Crispin, Jon (2013). Williard Suitcases'. Repéré à http://www.willardsuitcases.com