Imaginaire/réel, 3 mars 2017

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Cédric

  • Chacun se sent le centre du théâtre.
  • Importance primordiale de la perception.
  • Position centrale qui enferme le sujet dans sa propre optique.

Occulus rift - on ne sent plus la gravité.

Réalité virtuelle // être ancré dans la situation réelle

Vision au théâtre et expérience du spectateur - théâtre en tant qu’interface archétypale de la vision.

Corps et réalité virtuelle (Alain Milon).

Occulus rift et perception - idée d’immersion. Que la réalité virtuelle soit technologiquement possible ou non, à la base, il y a l’idée de l’immersion totale. Illusion kynesthésique de la présence (Bourassa); triple effacement :

  • du référent (le réel ici) ;
  • du médium (le casque) cf. Bolter et Grusin transparence ;
  • de la mimésis (le fait qu’il y a mimésis). Toujours un paradigme de construction.

Mimésis parfaite = s’efface et fait oublier qu’il y a mimésis.

dispositif vs représentation - dispositif théâtral = production du monde. Le dispositif théâtral architectural nait en même temps que la notion de sujet. Sujet qui regarde le monde - tous les sujets regardent le même monde.

Contunuum de Milgrim entre réalité virtuelle et réalité augmentée.

Tolkien = création avec des mots vs création d’une technique.

Descartes et le génie malin.

Wittgenstein - les limites de mon monde sont les limites de mon langage et vice versa.

Plus tu peux interagir + le monde virtuel est réussi.

Construire ue diégèse en construisant un monde différent avec ces propres règles. Dans la diégèse, un investissement particulier dans la définition du monde.

Si à un moment dans la rue Deschambeau il y a un extra-terrestre, alors il y a un problème.

Occulus rift - tromper la perception vs tromper l’imaginaire. Effet de modalisation.

Commentaires

Oralité. Milad Doueihi : retour à la Renaissance car renouement avec l’aspect oral de la connaissance.

Lyotard - anamorphose comme image qui a une matrice - contre le fait qu’il y ait un spectateur idéal.

Marie-Christine

Le livre de recette et la recette sont dans une dynamique d’opposition ? Est-ce qu’il fait apparaitre le mélange de « strates ontologiques » ?

Rapport de continuité - on navigue entre différentes actualisations :

  • faire la recette
  • l’imaginer
  • la partager

Parcours itératif.

Actualisation du partage.

Le livre de recettes est nécessairement dans le partage. Recette / résultat d’un échange avec donneur et receveur. Le partage de la recette = donner autre chose que des directives (Suzanne Leonardi). Forme narrative. La recette est faite certes d’une liste d’ingrédients + promesse d’un résultat heureux. Metaphorical receipes - how to cook a dad. Détournement.

Recette

Modèle ou algorithme. Comment juger la recette - juge-t-on le résultat ou comment elle est écrite ? Est-ce qu’on a cette pratique de réécrire la recette ? La recette n’est qu’un artefact pour produire autre chose. C’est l’artefact en puissance.

Valeurs ajoutées ? Ingrédients pris dans des systèmes de valeur qui produisent un imaginaire culturel.

L’homme est ce qu’il mange - les ingrédients font référence à un monde.

C’est quoi la recette originale ? La vraie recette n’existe pas, c’est juste un idéal de la raison. Et là c’est Kant : recette comme idéal de régulation vs notre monde.

Fabrice

McLuhan - Medium is the message : tentative de mise en évidence que tout un pan de l’expérience pas conscientisé mais fondamental.

Éléctro : ce n'est pas une simple mécanisation du signe : c'est l'implosion dans notre inconscient, car re-libération de la culture orale : le tambour qui nous réunit. Ce qui pose une distinction entre l'électronique et les ordinateurs. Dynamique de la retribalisation avec le numérique : le village global, nouvelle forme de culture.

  • Éluder la dimension spirituelle : retour à l'oralité ?
  • Refragmention de l'identité du sujet.
  • Narcose narsiciste.

Commentaires

McLuhan critique une accessibilité du réel prémédiatique : on accède toujours au réel via médiation. Il y a toujours des couches de médiation. Pas d’accès au réel qui ne soit pas média. Perspective épistémologique qui devient une perspective ontologique : si le réel est médié alors il est multiple. Mode d’être de l’être - l’être serait multiple, ce qui est contre toute ontologie. L’être est de plusieurs manières. Donc on a une réflexion plus ontologique qu’épistémologique. Du coup limite au constructivisme.

Multiplicité des médiations = là où l’on peut penser l’imaginaire. Ce n’est pas une question de réalité ou pas, mais une question de type de réalité. Il y a des réels de différents types - pas de vrai / faux.

Enrico

L’approche ontologique d’opposition imaginaire/réel ne fonctionne plus au bout d’un moment. Postulat d’opposition imaginaire / réel - postulée pour finalement la résoudre : glissements épistémologie et ontologie qui ne sont pas si évidents. En fait, en littérature, l’imaginaire ne s’oppose pas au réel.

Penser en opposition imaginaire / réel rend problématique la pensée d’un réel multiple.

Le réel est un discours parmis d’autres qui n’a pas la primauté. Relation fondamental entre différents types de discours.

Commentaires

Attention au constructivisme absolu. Les ontologies ont une cohérence. Il y a des choses + des rapports entre les choses.

  • Constructivisme radical : tout est le fruit d’une construction, même la logique.
  • La forme radicale du constructivisme présente le problème de n’avoir aucune résistance du réel possible (éthique ?).
  • La métaontologie n’est pas opérationnelle car elle n’a pas de logique (pas encore). En revanche elle fonctionne au niveau théorique.
  • Le monde existe sans les humains.  

Une ville, un état, une personne, n’ont pas de sens s’ils ne sont pas pris dans des relations. Mon monde à moi, je le vois et le construit depuis mes yeux. Chacun incarne un plan de réflexion unique.

Le fond de ton choix est toujours ton choix.

Le problème de fond = primauté ontologie, métaphysique ou esthétique…

Changement d’échelle : // Dyens.

Laurent

Le paratexte = seuil qui marque le passage vers la fiction. Avec le web, le paratexte devient + flou selon les chercheurs :

  • indétermination spatiale
  • dissémination auctoriale

Critère de responsabilité : éditeur / auteur / bibliothécaire. Page Rank : l’auctorialité est complètement disséminée.

Aujourd’hui, le critère de responsabilité tombe.

Frontière imaginaire / réel. client / seveur.

Fonction navigationelle du paratexte (la table, etc.).

Le paraxte : est-ce simplement ce que l’on peut voir ? On ne peut voir Page Rank ou Edge Rank Par contre ils structurent l’espace du web. Est-ce simplement côté client le paratexte (c’est-à-dire côté affichage) ou bien du côté serveur ?

Genette - le paradoxe est ce qui rend présent. Côté lecteur et côté auteur clash chez Genette. On retrouve la même chose entre client/serveur.

Le niveau d’interactivité du paratexte est très fort sur le web.

Qu’est-ce que le texte sur Youtube ?

Qu’est-ce qui, dans Page Rank est le paratexte ? Le code. Page Rank est une série de caractères.

Procès algorithme DeCSS : après avoir acheté un DVD, impossible de le lire sur linux car mode protégé. Donc rétroprogrammation et algorithme publié. Le type n’avait rien décodé mais avait créé une clé. Il avait créé un truc performatif qui permet d’ouvrir la porte. [1](https://en.wikipedia.org/wiki/DeCSS)

D’un point de vue théorique, il est très difficile de dire que PageRank n’est pas du discours. Cardon, pour son analyse, part du principe qu’il s’agit du discours.

Certes le code peut être du discours car il est imprégné d’une idéologie. Mais il n’y a pas la même valeur interprétative ! Je peux le lire, cela étant.