Lecture/écriture

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Si les pratiques de lecture et d'écriture ont été distinctement affectées par les technologies dites numériques, pensons aux nouveaux supports de lecture et aux logiciels d'écriture et d'autopublication, ce sont aussi des actes qui ne sont plus tout à fait indissociables. La nature processuelle et collective du fait numérique, selon la théorie de l'éditorialisation, crée des bouleversements notamment au niveau de l'implication des usagers. Lire et écrire sont alors des pratiques profondément liées, voire en continu.

Définition(s)

Écrire et lire sont des actions inséparables dans le processus d'éditorialisation.[1]

Certaines spécificités des pratiques de lecture et d'écriture sont tout de même à définir, les nouvelles technologies ayant également bouleversées ces pratiques de façon indépendante particulièrement dans le domaine de l'édition numérique.

Problématiques

Droits d'accès

Droits d'accès

Les droits d'accès permettent de délimiter l'étendu du pouvoir d'intervention d'un utilisateur sur un fichier. L'accès et les droits de gestion d'une personne varie pour chaque document et, selon les besoins, un propriétaire est en mesure de modifier ultérieurement les paramètres d’accessibilité d'un fichier.[2] Des privilèges de lecture et d'écriture pourront être octroyés à un utilisateur, selon le mode d'ouverture d'un document. En fonction de l'autorité administrative, il est possible d'effectuer plusieurs actions dans un fichier. Il existe trois modes d'accessibilité principaux:[3]

  • Lecture/écriture: L'utilisateur à accès au fichier et peut le modifier.
  • Lecture seule : L'utilisateur a accès au fichier, mais ne peut pas le modifier.
  • Pas d’accès : L'utilisateur n'a pas accès au fichier.[4]

Serveur HTTP

Au sein d'un serveur HTTP, il est possible que plusieurs sites appartiennent au même serveur web. Chaque site est constitué d'un amalgame de fichiers qui peuvent individuellement être gérés par différents utilisateurs.[5] En ce sens, des permissions d'accès et de modification sont accordées aux propriétaires des fichiers ou aux membres d'un groupe propriétaire, afin de les distinguer des autres utilisateurs.[6]

Culture du partage

Dans un contexte numérique, issu du développement du web 2.0 dans lequel la frontière entre utilisateur et concepteur devient plus poreuse, la lecture passive est de moins en moins pratiquée: le lecteur est fréquemment sollicité à l'ajout de contenu ou à la republication de celui-ci, particulièrement sur les plateformes qui introduisent la publication (réseaux sociaux) et les commentaires. Ainsi, le lecteur tombe davantage dans un régime d'édition de contenus, ce qui brouille à la fois les frontières entre fonctions éditoriale et auctoriale.

L'écriture des données

Par réflexe (ou habitude), lorsque nous pensons aux pratiques d'écriture, nous pensons à ce que volontairement nous produisons comme texte, peu importe le support utilisé. Pourtant, l'écriture des données, ou Digital Labor, est un phénomène étroitement lié à la montée des grands du Web, communément appelé GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Il désigne l'ensemble de nos actions par lesquelles, alors que nous naviguons sur le web, nous fournissons un ensemble de données à des entreprises qui réutilisent celles-ci à des fins lucratives. Ainsi, même en adoptant une attitude passive, celle du lecteur web, nous produisons tout de même du contenu en fournissant des informations sur nos pratiques qui elle, permet à des entreprises la création d'un certain capital.

Processus collaboratifs

Si Wikipedia est aujourd'hui la plus connue des plateformes d'écriture collaborative, ce dernier phénomène témoigne de l'avènement du web 2.0, dit social. Si, avec l'arrivée du web, des contributeurs experts veulent assembler une encyclopédie du savoir, ils se frappent rapidement au mur de la masse d'information trop importante à recenser. C'est d'ailleurs le cas de Nupedia, projet à la base de Wikipedia. Naissent alors ces projets de collaboration entre plusieurs internautes qui, dans le but de partager le savoir, ajoutent tour à tour du contenu et permettent ainsi à tous d'avoir accès à des sources d'information multiples. Ces espaces de collaboration permettent à l'ensemble des internautes non seulement d'avoir accès à un grand nombre d'information vérifiable, mais aussi de pouvoir contribuer à l'ensemble du savoir disponible, c'est en cela qu'il s'agit d'une pratique issue de l'hybridation entre la lecture et l'écriture.

Interaction

Les interactions entre les concepts de lecture et d'écriture émergent également dans l'écosystème numérique avec l'apparition de logiciels comme Hypothesis qui favorisent l'appropriation du contenu textuel par les lecteurs. Les modalités d'appropriation, s'ils existaient dans le rapport que le lecteur entretenait avec les documents issus de l'édition traditionnelle, sont davantage exploitée dans une environnement numérique grâce aux possibilités technologiques du fait numérique. Dans ce contexte, le lecteur a la possibilité non seulement de s'approprier plus aisément le contenu, mais aussi d'apporter une couche d'interprétation au contenu par exemple par l'annotation collaborative. Ainsi, le lecteur devient aussi écrivain de deuxième main et il performe même un rôle qui se rapproche de celui de l'éditeur.

Notes et références

Liens externes

  • Vitali-Rosati, Marcello. « Qu’est-ce que L’éditorialisation? » Sens Public, 18 mars 2016, http://sens-public.org/article1184.html?lang=fr
  • https://doc.ubuntu-fr.org/permissions
  • https://www.synology.com/fr-fr/knowledgebase/DSM/tutorial/File_Sharing/How_to_manage_ACL_settings_on_your_Synology_NAS
  • https://openclassrooms.com/courses/apprenez-a-programmer-en-c/lire-et-ecrire-dans-des-fichiers
  • https://tech.feub.net/2014/06/permissions-des-fichiers-et-repertoires-dun-serveur-web/
  • https://doc.ubuntu-fr.org/permissions