Le livre numérique "commercial"

De ediwiki
Révision de 16 octobre 2017 à 10:19 par Jeanpaul-t (discussion | contributions) (/)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher

Le livre numérique "commercial"

Le livre universitaire ou savant représente une infime fraction du paysage du livre et du livre numérique. Le livre est une activité commerciale avec une affiche créative, la littérature (roman, nouvelle, poésie, BD, etc.) dont l'incarnation dans le réel est plus ou moins tangible selon les conditions du marché. L'éditeur cherche d'abord à boucler son budget et s'assurer de recevoir ses subventions grâce aux ventes d'un succès en libraire; "Chick Lit" , livre de recettes, biographie d'une vedette, etc.

Les conditions d'accès au marché du livre sont strictement réglementés en France et au Québec. En théorie tout le monde peut publier. Cependant, seuls les éditeurs membres de l'Agrément des éditeurs peuvent recevoir un soutien financier de l'État. Ce financement est basé sur les chiffres de vente uniquement. Ils sont 168 à recevoir ce soutien. Cependant bon an mal an au Québec environ 500 organismes ou personnes publient un ou des livres. Les libraires doivent également être agréés.

Aux États-Unis le marché de l'auto-publication représente une part importante des ventes mais au Québec, il n'existe pas de statistiques sur ce phénomène, ni sur les achats de livres numériques par les Québécois hors des librairies agréées. Le BTLF, qui normalement recueille ces statistiques ne peut corriger le problème. Il est donc impossible d'avoir une image globale de l'évolution du livre numérique pour l'instant. Entre 2014 et 2016, NTEO a interrogé plus de 150 éditeurs au Québec. Selon ces éditeurs; le livre numérique se vend mal. Les raisons sont multiples:

  • La très petite taille du marché
  • Le prix trop élevé
  • La chaine de distribution qui copie celle du livre papier (donc excluant, Amazon, Apple, etc.)
  • Le peu d'attrait du produit; pdf ou ePub, etc.

Les éditeurs rapportent également presque unanimement une baisse marquée de leurs ventes papier. La plupart évaluent avoir perdu de 20 à 50% de leurs ventes depuis 2010. Mais ils ne veulent plus investir dans le produit numérique, tant que celui-ci n,a pas fait ses preuves sur le plan économique.

Liens

  • CEFRIO: [1]
  • BTLF: [2]
  • NTEO: [3]
  • Association Nationale des Éditeurs de livres du Québec: [4]
  • Agrément des éditeurs: [5]