Fonction éditoriale : Différence entre versions
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* Chartier, Roger. « Le Livre en révolutions, entretiens avec Jean Lebrun ». Paris: Textuel, 1997. | * Chartier, Roger. « Le Livre en révolutions, entretiens avec Jean Lebrun ». Paris: Textuel, 1997. |
Version du 19 décembre 2017 à 20:59
Sommaire
Définition
L'édition peut être comprise comme un processus de médiation qui permet à un contenu d'exister et d'être accessible.[1]
La fonction éditoriale s’articule en 3 axes principaux :
Choix et production des contenus
- Sélection parmi plusieurs contenus existants (choix des manuscrits) ou commande du contenus auprès des auteurs
- Mise en forme et de structuration de ces mêmes contenus
- Matérialisation des contenus par la production imprimée (Traditionnellement)
Diffusion des contenus
- L’éditeur s’occupe de rendre les contenus accessibles et visibles au public
- Non seulement la distribution matérielle, mais aussi la mise en marché (choix des lecteurs, analyse des besoins de ce lectorat précis), puisque le contenu est édité en ayant un public cible en tête.
Légitimation des contenus
- Il a la responsabilité des contenus en s’assurant de leur fiabilité et de leur qualité, en mettant en place des processus de validation et en assure la crédibilité.
- Rôle social: classifie les textes publiés selon leur type et leur qualité
- La légitimation varie selon le contexte de l’édition
Problématiques à l'ère du numérique
Ce sont des fonctions qui, traditionnellement, étaient entre les mains des éditeurs et qui sont amenées à changer avec la venue de l’édition numérique. Dans le cas des publications en libre accès, la fonction éditoriale se trouve grandement transformée, et surtout de plus en plus floue. Les nouvelles possibilités, offertes par le web, rendent les frontières de la fonction éditoriale floues: la désintermédiation ainsi que le déplacement et l'éclatement de ces fonctions font qu’aujourd’hui, une reconstruction de ces procédés est à faire. Le glissement de ces fonctions s’est fait des éditeurs vers les auteurs et les lecteurs.
L’une de ces possibilités qu’offre la publication de ces textes sur le numérique permet l’appropriation des contenus par les utilisateurs. Par ailleurs, plusieurs plateformes web permettent la mise en commun et le partage des différentes types d’appropriation, comme par exemple Hypothesis ou même Facebook.
Notes et références
- Chartier, Roger. « Le Livre en révolutions, entretiens avec Jean Lebrun ». Paris: Textuel, 1997.