Discrétisation : Différence entre versions
m |
(tentative de résoudre la confusion) |
||
Ligne 2 : | Ligne 2 : | ||
= Définition générale = | = Définition générale = | ||
+ | la [https://fr.wiktionary.org/wiki/discr%C3%A9tiser discrétisation] est un processus permettant de « dégager des valeurs individuelles à partir de quelque chose de continu<ref>https://fr.wiktionary.org/wiki/discr%C3%A9tiser Contributeurs du Wiktionnaire, « discrétiser », Wiktionnaire, https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=discr%C3%A9tiser&oldid=22667213 (accédé le novembre 13, 2017).</ref> ». | ||
− | + | La parole, par exemple, est une onde sonore continue: l'écriture a discrétisé du langage les lettres de l'alphabet. | |
− | + | == Discrétisation & numérisation == | |
− | + | Au plan numérique, l'[https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chantillonnage_(signal) échantillonage] est un type de [[discrétisation]] transformant des informations continues de façon [https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_binaire binaire], c'est à dire en une suite de 0 et de 1. | |
− | + | La [[numérisation]], en tant que mécanisme de discrétisation, simplifie l'enregistrement de l'information et permet de mieux gérer les reproductions: à cet effet, il y a peu de différences entre une copie et le premier enregistrement. Cette fonction est caractéristique du numérique et rend compte « de la facilité de gestion des objets numériques et de leur transformabilité.<ref>[http://www.parcoursnumeriques-pum.ca/pour-une-definition-du-numerique Vitali-Rosati Marcello (2014). “Pour une définition du "numérique"”, in E. Sinatra Michael, Vitali-Rosati Marcello (édité par), Pratiques de l’édition numérique, collection « Parcours Numériques », Les Presses de l’Université de Montréal, Montréal, p. 63-75]</ref> » | |
− | + | = Transduction = | |
− | + | À l'aide d'un dispositif comme un <i>scanner</i>, il est possible de convertir un texte à partir d'un support papier, d'une microfiche ou d'une photo et de le déposer sur un support électronique: « Parce que réfléchissant la lumière, ces divers supports émettent des flux de photons, que des capteurs électroniques transforment (par transduction) en des signaux électriques discrets. » Très souvent, la numérisation ne retient pas tout ce qui se trouvait sur l'original: la conversion « d’un signal physique analogique et continu en un signal électronique atomique et discret » entraîne une perte d'informations. | |
− | + | Sous cette forme, le texte n'est pas lisible pour l'être humain. Le texte numérisé doit ainsi être transformé en un texte numérique: « Pour le devenir, chaque variation électrique du document textuel électronique doit être encodée en une suite de symboles appartenant à un code numérique binaire, c’est-à-dire il doit être composé uniquement des symboles 0 et 1. Seule cette forme de texte encodé est, à proprement parler, le texte numérique ou en anglais le "digital text". » | |
− | + | Les types de [[format]]s de documents servent à interpréter l'encodage de ces suites chiffrées<ref>[http://www.parcoursnumeriques-pum.ca/Les-formats Boulétreau Viviane, Habert Benoît (2014). “Les formats”, in E. Sinatra Michael, Vitali-Rosati Marcello (édité par), Pratiques de l’édition numérique, collection « Parcours Numériques », Les Presses de l’Université de Montréal, Montréal, p. 145-159.]</ref>. | |
= Notes et références = | = Notes et références = |
Version du 13 novembre 2017 à 16:28
Sommaire
Définition générale
la discrétisation est un processus permettant de « dégager des valeurs individuelles à partir de quelque chose de continu[1] ».
La parole, par exemple, est une onde sonore continue: l'écriture a discrétisé du langage les lettres de l'alphabet.
Discrétisation & numérisation
Au plan numérique, l'échantillonage est un type de discrétisation transformant des informations continues de façon binaire, c'est à dire en une suite de 0 et de 1.
La numérisation, en tant que mécanisme de discrétisation, simplifie l'enregistrement de l'information et permet de mieux gérer les reproductions: à cet effet, il y a peu de différences entre une copie et le premier enregistrement. Cette fonction est caractéristique du numérique et rend compte « de la facilité de gestion des objets numériques et de leur transformabilité.[2] »
Transduction
À l'aide d'un dispositif comme un scanner, il est possible de convertir un texte à partir d'un support papier, d'une microfiche ou d'une photo et de le déposer sur un support électronique: « Parce que réfléchissant la lumière, ces divers supports émettent des flux de photons, que des capteurs électroniques transforment (par transduction) en des signaux électriques discrets. » Très souvent, la numérisation ne retient pas tout ce qui se trouvait sur l'original: la conversion « d’un signal physique analogique et continu en un signal électronique atomique et discret » entraîne une perte d'informations.
Sous cette forme, le texte n'est pas lisible pour l'être humain. Le texte numérisé doit ainsi être transformé en un texte numérique: « Pour le devenir, chaque variation électrique du document textuel électronique doit être encodée en une suite de symboles appartenant à un code numérique binaire, c’est-à-dire il doit être composé uniquement des symboles 0 et 1. Seule cette forme de texte encodé est, à proprement parler, le texte numérique ou en anglais le "digital text". »
Les types de formats de documents servent à interpréter l'encodage de ces suites chiffrées[3].
Notes et références
- ↑ https://fr.wiktionary.org/wiki/discr%C3%A9tiser Contributeurs du Wiktionnaire, « discrétiser », Wiktionnaire, https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=discr%C3%A9tiser&oldid=22667213 (accédé le novembre 13, 2017).
- ↑ Vitali-Rosati Marcello (2014). “Pour une définition du "numérique"”, in E. Sinatra Michael, Vitali-Rosati Marcello (édité par), Pratiques de l’édition numérique, collection « Parcours Numériques », Les Presses de l’Université de Montréal, Montréal, p. 63-75
- ↑ Boulétreau Viviane, Habert Benoît (2014). “Les formats”, in E. Sinatra Michael, Vitali-Rosati Marcello (édité par), Pratiques de l’édition numérique, collection « Parcours Numériques », Les Presses de l’Université de Montréal, Montréal, p. 145-159.