Synthèse séance 6 : Différence entre versions
(→Carte des connaissances) |
(→GAFAM et plateformes) |
||
Ligne 40 : | Ligne 40 : | ||
Les [[GAFAM]] s'approprient la [[fonction éditoriale]] des plateformes à cause de sa puissance d'éditorialisation de contenus. Leur idéologie, composée d'une vision particulière de la société, est basée sur le capitalisme. Cette idéologie est d'ailleurs la même pour les GAFAM ainsi que pour les plateformes. La pensée et es enjeux politiques et économiques communes aux plateformes et aux GAFAM | Les [[GAFAM]] s'approprient la [[fonction éditoriale]] des plateformes à cause de sa puissance d'éditorialisation de contenus. Leur idéologie, composée d'une vision particulière de la société, est basée sur le capitalisme. Cette idéologie est d'ailleurs la même pour les GAFAM ainsi que pour les plateformes. La pensée et es enjeux politiques et économiques communes aux plateformes et aux GAFAM | ||
− | orientent l'[[idéologie derrière les algorithmes]] et leur programmation. Ces algorithmes accumulent les [[métadonnées]] et filtrent les résultats ( Page Rank), qui font de l'[[indexation]] et leur permettent de monétiser leurs activités sur le Web. Les algorithmes personnalisent leur travail pour chaque utilisateur, à qui ils émettent des recommandations. Selon les sélections faites par l'utilisateur, une [[bulle de filtre]] se crée pour une recommandation beaucoup plus pointilleuse. En réaction à l'opacité des protocoles informatiques de fouille des groupes de pression réclament l'[[ouverture des algorithmes]] et des [[plateformes sociales]]. | + | orientent l'[[idéologie derrière les algorithmes]] et leur programmation. Ces algorithmes accumulent les [[Les métadonnées et l'indexation|métadonnées ]] et filtrent les résultats ( Page Rank), qui font de l'[[Les métadonnées et l'indexation|indexation]] et leur permettent de monétiser leurs activités sur le Web. Les algorithmes personnalisent leur travail pour chaque utilisateur, à qui ils émettent des recommandations. Selon les sélections faites par l'utilisateur, une [[bulle de filtre]] se crée pour une recommandation beaucoup plus pointilleuse. En réaction à l'opacité des protocoles informatiques de fouille des groupes de pression réclament l'[[ouverture des algorithmes]] et des [[plateformes sociales]]. |
=Bibliographie= | =Bibliographie= |
Version du 16 novembre 2017 à 10:29
Sommaire
Carte des connaissances
Des formats aux plateformes
Format
Un format est une mise en forme des données basé sur des conventions de lecture: c'est une sorte de gabarit servant à représenter du son, du texte, de l'image, de la vidéo, ou une combinaison de ces éléments.[1]
Lorsqu'un fichier est ouvert, il est rarement nécessaire de considérer son format puisque les ordinateurs tiennent des registres évolutifs les associant aux logiciels désignés à les lire. L'on peut parler d'interopérabilité lorsque le format est invisible à l'utilisateur moyen: puisqu'il n'est pas limité à une application d'origine, l'utilisateur n'a pas besoin de s'en soucier.
Cette condition assure la pérennité du format et de son contenu.
Types & exemples de formats
L'on distingue deux grandes catégories: les formats libres ouverts ou fermés, et les formats propriétaires ouverts ou fermés.
Les formats libres n'appartiennent pas à des entités privées et ne sont pas placés sous brevet. Ces formats ouverts sont publiés (par exemple HTML). Les types de formats fermés ne diffusent pas leurs spécifications et sont contraints à être utilisés par leur application d'origine.
Quant aux formats propriétaires, ils sont possédés par des entités privées et protégés par des brevets. Leurs formats ouverts sont publiés, mais liés à des autorisations d'utilisation (par exemple .pdf et .docx). Lorsqu'ils sont fermés, leurs spécifications ne sont pas publiées, mais leur utilisation est brevetée et contrainte à leur application d'origine (par exemple .indd, InDesign Document).
Le métalangage XML joue un rôle central dans le processus de normalisation des formats: il permet d'émettre une mise en forme pour des ensembles de documents, c'est-à-dire de définir les relations de succession et d'inclusion des types d'informations contenues dans ces documents. [2]
Un navigateur est un logiciel géré par les formats. Il est conçu pour interpréter le langage du Web et le transformer en univers graphique cohérent que l'on nomme plateforme Commentaire (Discussion) . Ces plateformes sont principalement créées par les GAFAM, qui ont par le fait même le monopole des navigateurs.
Internet Explorer, Google Chrome et Safari sont quelques exemples de navigateurs.
GAFAM et plateformes
Google, Amazone, Facebook, Apple, Microsoft
Les GAFAM s'approprient la fonction éditoriale des plateformes à cause de sa puissance d'éditorialisation de contenus. Leur idéologie, composée d'une vision particulière de la société, est basée sur le capitalisme. Cette idéologie est d'ailleurs la même pour les GAFAM ainsi que pour les plateformes. La pensée et es enjeux politiques et économiques communes aux plateformes et aux GAFAM orientent l'idéologie derrière les algorithmes et leur programmation. Ces algorithmes accumulent les métadonnées et filtrent les résultats ( Page Rank), qui font de l'indexation et leur permettent de monétiser leurs activités sur le Web. Les algorithmes personnalisent leur travail pour chaque utilisateur, à qui ils émettent des recommandations. Selon les sélections faites par l'utilisateur, une bulle de filtre se crée pour une recommandation beaucoup plus pointilleuse. En réaction à l'opacité des protocoles informatiques de fouille des groupes de pression réclament l'ouverture des algorithmes et des plateformes sociales.
Bibliographie
- ↑ Boulétreau Viviane, Habert Benoît (2014). “Les formats”, in E. Sinatra Michael, Vitali-Rosati Marcello (édité par), Pratiques de l’édition numérique, collection « Parcours Numériques », Les Presses de l’Université de Montréal, Montréal, p. 145-159
- ↑ Boulétreau Viviane, Habert Benoît (2014). “Les formats”, in E. Sinatra Michael, Vitali-Rosati Marcello (édité par), Pratiques de l’édition numérique, collection « Parcours Numériques », Les Presses de l’Université de Montréal, Montréal, p. 145-159