Les métadonnées et l'indexation : Différence entre versions

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L'usage des métadonnées répond à la surabondance des documents qu'offre le web sémantique et à la [[dématérialisation]] des contenus. En effet, non seulement il y a profusion de documents, mais le document est constitué de fragments indépendants dispersés dans l'espace numérique, il est multiple (plusieurs formes, plusieurs supports, etc.). D'où la nécessité de pouvoir retrouver le document en question par son ADN (ces propriétés propres identifiées par les métadonnées) et de le retrouver dans l'océan du web.
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L'usage des métadonnées répond à la surabondance des documents qu'offre le web sémantique et à la [[Dématérialisation|dématérialisation]] des contenus. En effet, non seulement il y a profusion de documents, mais le document est constitué de fragments indépendants dispersés dans l'espace numérique, il est multiple (plusieurs formes, plusieurs supports, etc.). D'où la nécessité de pouvoir retrouver le document en question par son ADN (ces propriétés propres identifiées par les métadonnées) et de le retrouver dans l'océan du web.
  
 
Avant d'être investies par le web, les métadonnées étaient surtout utilisées en bibliothéconomie (ou science de l'information) et, avec un vocabulaire précis, elles permettaient d'identifier et de différencier un document d'un autre. Dans le web, le document a été réinventé : il est davantage une ressource, dont l'URI est une métadonnée.''<ref>Mahé, Annaïg. « Métadonnées : mutations et perspectives ». Bulletin des bibliothèques de France (BBF), 2009, n° 1, p. 94-95. http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2009-01-0094-008</ref>
 
Avant d'être investies par le web, les métadonnées étaient surtout utilisées en bibliothéconomie (ou science de l'information) et, avec un vocabulaire précis, elles permettaient d'identifier et de différencier un document d'un autre. Dans le web, le document a été réinventé : il est davantage une ressource, dont l'URI est une métadonnée.''<ref>Mahé, Annaïg. « Métadonnées : mutations et perspectives ». Bulletin des bibliothèques de France (BBF), 2009, n° 1, p. 94-95. http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2009-01-0094-008</ref>

Version du 19 octobre 2017 à 10:04

Définition générale

Les métadonnées constituent un outil technique destiné à rendre compte de notre vision du monde et de la structuration de l’ensemble de nos connaissances.[1]

Métadonnées.jpg

Une métadonnée est une donnée qui sert à définir une seconde donnée. De cette manière, la métadonnée a pour fonction de structurer et de décrire le type de contenu d'un document dans le web sémantique. Par exemple, le terme « auteur » est la métadonnée qui décrit l'auteur Honoré de Balzac dans une bibliographie. De plus, elles permettent d'identifier les catégories de mots d'un texte pour éviter les ambiguïtés sémiotiques. Elles répondent à la gestion et à la recherche de l'information dans les différents protocoles proposés.Tout comme les métadonnées, l'indexation a pour but de structurer et de décrire des contenus[2]. À partir des métadonnées, il est possible de créer une série d'index. Principalement, l'indexation, par l'utilisation de mots-clés d'une langue, permet le repérage des contenus et la représentation de ces contenus dans l'espace (hiérarchisation). Avec la surabondance des documents sur le web, l'indexation est le fil d'Ariane nécessaire pour ne pas s'y perdre.

Problématisation

De la bibliothèque au web

L'usage des métadonnées répond à la surabondance des documents qu'offre le web sémantique et à la dématérialisation des contenus. En effet, non seulement il y a profusion de documents, mais le document est constitué de fragments indépendants dispersés dans l'espace numérique, il est multiple (plusieurs formes, plusieurs supports, etc.). D'où la nécessité de pouvoir retrouver le document en question par son ADN (ces propriétés propres identifiées par les métadonnées) et de le retrouver dans l'océan du web.

Avant d'être investies par le web, les métadonnées étaient surtout utilisées en bibliothéconomie (ou science de l'information) et, avec un vocabulaire précis, elles permettaient d'identifier et de différencier un document d'un autre. Dans le web, le document a été réinventé : il est davantage une ressource, dont l'URI est une métadonnée.[3]

De plus, les fondements de la bibliothéconomie se répercutent dans le web par la nécessité de l'archivage et de rendre le contenu accessible, ce qui fait également partie du principe de l'édition, rendre une publication accessible pour être lue. Selon cet énoncé, les métadonnées répondent à cette nécessité, mais la complexifie également. Mieux un document est décrit (par exemple un livre aura les métadonnées « titre »,« auteur », « année de publication », « maison d'édition », « collection », « thèmes principaux », « résumé », etc.), plus il est possible de le retrouver dans un moteur de recherche par les algorithmes développés. Les métadonnées peuvent également donner accès à d'autres contenus liés par les hypertextes. Cela permet ainsi de contrer la surabondance des contenus en les structurant et c'est à ce moment que la nécessité de l'indexation entre en jeu.

L'homme-donnée

Outre les métadonnées qui décrivent un document, lui donnant ainsi vie dans le monde du web, qu'en est-il de l'humain ? Il n'est plus uniquement l'auteur d'un document ; il en est également le personnage. Il est devenu une donnée comme les autres qui sert à être identifié, décrit, à des fins publicitaires.

Notes et références

  1. Grégory, Marcotte Sophie (2014). “L’organisation des métadonnées”, in E. Sinatra Michael, Vitali-Rosati Marcello (édité par), Pratiques de l’édition numérique, collection « Parcours Numériques », Les Presses de l’Université de Montréal, Montréal, p. 161-176
  2. Hudon Michèle, Arsenault Clément, Da Sylva Lyne, Forest Dominic (2009). "L'indexation des documents", in Salaün Jean-Michel, Arsenault Clément (dir.), Introduction aux sciences de l'information, collection « Paramètres », Les Presses de l'Université de Montréal, Montréal, p.81-94.
  3. Mahé, Annaïg. « Métadonnées : mutations et perspectives ». Bulletin des bibliothèques de France (BBF), 2009, n° 1, p. 94-95. http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2009-01-0094-008