Synthèse séance 4 : Différence entre versions
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Le développement des supports et des méthodes d'appréhension et de travail des matières textuelles de base ont amené la réflexion du monde de l'édition numérique à penser les modèles présents, les habitus établis et les modes d'appropriation persistants. Dans le cadre d'une telle réflexion, il est apparu que des questions de déontologie et d'[[herméneutique]] devaient être posées en amont du traitement du texte afin d'éviter les écarts, les affronts ou les manques vis-à-vis de la matière d'origine. L'édition numérique ne doit donc pas être conçue comme le pur travail d'une matière mais comme le questionnement simultané de la matière source et des outils à disposition menant à un équilibre des deux pôles. Les études dialectiques réalisées autour de l'édition numérique ont donc peu à peu conduit à mettre l'accent sur une pensée réflexive de l'édition numérique sur elle-même et donc à réfléchir sur l'expression d'"humanisme numérique" <ref> Voir à ce propos, l'ouvrage de Milad Doueihi, "Pour un humanisme numérique".</ref>. | Le développement des supports et des méthodes d'appréhension et de travail des matières textuelles de base ont amené la réflexion du monde de l'édition numérique à penser les modèles présents, les habitus établis et les modes d'appropriation persistants. Dans le cadre d'une telle réflexion, il est apparu que des questions de déontologie et d'[[herméneutique]] devaient être posées en amont du traitement du texte afin d'éviter les écarts, les affronts ou les manques vis-à-vis de la matière d'origine. L'édition numérique ne doit donc pas être conçue comme le pur travail d'une matière mais comme le questionnement simultané de la matière source et des outils à disposition menant à un équilibre des deux pôles. Les études dialectiques réalisées autour de l'édition numérique ont donc peu à peu conduit à mettre l'accent sur une pensée réflexive de l'édition numérique sur elle-même et donc à réfléchir sur l'expression d'"humanisme numérique" <ref> Voir à ce propos, l'ouvrage de Milad Doueihi, "Pour un humanisme numérique".</ref>. | ||
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+ | =Lectures complémentaires= | ||
+ | *Jack Goody (trad. Jean Bazin et Alban Bensa), ''La Raison graphique'', Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Le sens commun», 1979, {{ISBN| 9782707302403}} | ||
+ | * Bruno Bachimont, ''Ingénierie des connaissances et des contenus : le numérique entre ontologies et documents'', Paris : Hermès : Lavoisier, 2007, {{ISBN| 978-2-7462-1369-2}} | ||
+ | * Bruno Bachimont, ''Le sens de la technique : le numérique et le calcul'', Encres Marines : Les belles lettres, 2010, {{ISBN| 978-2-35088-035-8}} | ||
=Notes et références= | =Notes et références= |
Version du 8 octobre 2017 à 14:06
Sommaire
La carte de connaissances
Lien vers la carte de connaissances.
Notions:
- Théorie du support (A)
- Texte numérique (A)
- Discrétisation (A)
- Médiation (C)
- Culture numérique (C)
- Décision herméneutique (à revoir) (C)
Définition du numérique
Le terme de numérique désigne principalement une technologie qui peut être :
- une technologie de calcul (par la manipulation de 0 et 1)
- une technologie de communication (internet)
- une technologie de publication ou d'édition (le web).
Or aujourd'hui le numérique ne se restreint plus au monde de la machine: il semble que l'on puisse désormais comprendre le terme numérique comme l'expression d'un phénomène culturel. Il se conçoit comme une « discrétisation du réel » [1] au sens où il y a une division ou un échantillonage de l'élément réel.
Format et support
A chaque étapes du processus d'édition numérique, des choix sont faits. Or qu'il s'agisse d'ajouter, d'ôter ou de simplement modifier le texte source, ces actions ont des répercussions sur la matière d'origine, sur sa forme bien entendu mais parfois également sur sa sémantique. Les étapes de formalisation orientent les interprétations futures du texte, les décisions prises lors de ces étapes peuvent limiter ou ouvrir l'objet textuel et émanent déjà d'une lecture particulière.
Modèles d'édition
Vers un Humanisme numérique
Le développement des supports et des méthodes d'appréhension et de travail des matières textuelles de base ont amené la réflexion du monde de l'édition numérique à penser les modèles présents, les habitus établis et les modes d'appropriation persistants. Dans le cadre d'une telle réflexion, il est apparu que des questions de déontologie et d'herméneutique devaient être posées en amont du traitement du texte afin d'éviter les écarts, les affronts ou les manques vis-à-vis de la matière d'origine. L'édition numérique ne doit donc pas être conçue comme le pur travail d'une matière mais comme le questionnement simultané de la matière source et des outils à disposition menant à un équilibre des deux pôles. Les études dialectiques réalisées autour de l'édition numérique ont donc peu à peu conduit à mettre l'accent sur une pensée réflexive de l'édition numérique sur elle-même et donc à réfléchir sur l'expression d'"humanisme numérique" [2].
Lectures complémentaires
- Jack Goody (trad. Jean Bazin et Alban Bensa), La Raison graphique, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Le sens commun», 1979, Modèle:ISBN
- Bruno Bachimont, Ingénierie des connaissances et des contenus : le numérique entre ontologies et documents, Paris : Hermès : Lavoisier, 2007, Modèle:ISBN
- Bruno Bachimont, Le sens de la technique : le numérique et le calcul, Encres Marines : Les belles lettres, 2010, Modèle:ISBN