Discussion:Espace numérique : Différence entre versions

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Théolinum 31 janvier 2017
 
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Terre et mer (1942) : ancêtre le plus complet de la théorie de l'éditorialisation. Discussion théorique complexe sur la géopolitique vers la thalassopolitique. Propose "terre" et "mer" comme éléments symboliques, qui peuvent relever de la culture populaire et de la mythologie. Montre les dynamiques complexes qui produisent l'espace, et qui sont produites par l'espace.  
 
Terre et mer (1942) : ancêtre le plus complet de la théorie de l'éditorialisation. Discussion théorique complexe sur la géopolitique vers la thalassopolitique. Propose "terre" et "mer" comme éléments symboliques, qui peuvent relever de la culture populaire et de la mythologie. Montre les dynamiques complexes qui produisent l'espace, et qui sont produites par l'espace.  
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Repenser la politique internationale. La mer entendue comme un espace qui ouvre de nouvelles perspectives. L'espace est façonné par
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L'espace numérique suppose des enjeux politiques, spatiales, et symboliques (imaginaires, métaphoriques).
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Pour comprendre l'autorité maritime, il faut d'abord comprendre que ce n'est pas l'autorité terrestre.
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Éditorialisation : ensemble des dynamiques qui structurent l'espace numérique.  
 
Éditorialisation : ensemble des dynamiques qui structurent l'espace numérique.  
  
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Pousse la réflexion sur l'éditorialisation un peu plus loin, à partir de la question du profil.  
 
Pousse la réflexion sur l'éditorialisation un peu plus loin, à partir de la question du profil.  
  
Distinction entre ''topos'' et le ''khoros''. Idée qui parcours l'histoire de la pensée. Espace qui n'est pas un espace donné mais ce qui est à la fois ce qui est et ce qui est produit par ceux qui l'habitent (méprise et déprise, rapport entre activité et passivité). Va dans le sens de la phénoménologie de Merleau-Ponty (l'espace n'existe que pour être utilisé, mais il n'existe que parce qu'il est utilisé). Marcello trouve que l'article ne met pas cela en perspective avec une réflexion philosophique sur l'espace qui est là depuis au moins un siècle. Le numérique remet en cause des questionnements philosophiques qui ont occupé la philosophie du XXe siècle. L'espace était alors résumé à Descartes, la passivité, au profit du temps.
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Distinction entre "topos" et le "khoros". Idée qui parcours l'histoire de la pensée. Espace qui n'est pas un espace donné mais ce qui est à la fois ce qui est et ce qui est produit par ceux qui l'habitent (méprise et déprise, rapport entre activité et passivité). Va dans le sens de la phénoménologie de Merleau-Ponty (l'espace n'existe que pour être utilisé, mais il n'existe que parce qu'il est utilisé). Marcello trouve que l'article ne met pas cela en perspective avec une réflexion philosophique sur l'espace qui est là depuis au moins un siècle. Le numérique remet en cause des questionnements philosophiques qui ont occupé la philosophie du XXe siècle. L'espace était alors résumé à Descartes, la passivité, au profit du temps.
  
 
Considérer l'espace dans une dynamique d'écriture ("rhétorique dispositive") dans un environnement.
 
Considérer l'espace dans une dynamique d'écriture ("rhétorique dispositive") dans un environnement.
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Élisabeth : utilisation du "dispositive" (adj), qui est à la fois adjectif et performatif. Fait la chose en disant la chose. "Action dispositive", action qui fait dispositif. Écriture dans l'espace et écriture de l'espace (article d'Ariane et Nicolas).
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Bachimont, Le sens de la technique : le dispostif est un espace qui produit le temps. Assez déterministe. Le moteur à explosion, par exemple. La liste (Karine) est un espace qui produit du temps, une structure spatiale (rhétorique dispostive) qui produit une histoire, mais il y a quelque chose de moins déterministe. Si la subjectivité est une production temporelle (Heidegger, Ricoeur), est-ce que la liste pourrait l'être aussi. Production du personnage : qui suis-je ? La réponse se fait souvent par la liste. Performer son profil de façon spatiale.

Version actuelle en date du 31 janvier 2017 à 10:31

Théolinum 31 janvier 2017

Texte de Carl Smith

Terre et mer (1942) : ancêtre le plus complet de la théorie de l'éditorialisation. Discussion théorique complexe sur la géopolitique vers la thalassopolitique. Propose "terre" et "mer" comme éléments symboliques, qui peuvent relever de la culture populaire et de la mythologie. Montre les dynamiques complexes qui produisent l'espace, et qui sont produites par l'espace.

Repenser la politique internationale. La mer entendue comme un espace qui ouvre de nouvelles perspectives. L'espace est façonné par

1) les techniques et technologies militaires (les navires changent le monde, la poudre à canon arrive de la Chine par la route de la soie) 2) les décisions politiques 3) les instances symboliques

L'espace numérique suppose des enjeux politiques, spatiales, et symboliques (imaginaires, métaphoriques).

Rapport entre espace et nomos (loi, mais aussi structure : la loi dérive d'un tracé sur la terre, la mesure). Relation entre vision du monde (règle) et espace. Hypothèse de Marcello : l'autorité vient d'une structure spatiale qui fait nomos. Pour comprendre l'autorité maritime, il faut d'abord comprendre que ce n'est pas l'autorité terrestre.


Éditorialisation : ensemble des dynamiques qui structurent l'espace numérique.


Texte de Louise Merzeau

Pousse la réflexion sur l'éditorialisation un peu plus loin, à partir de la question du profil.

Distinction entre "topos" et le "khoros". Idée qui parcours l'histoire de la pensée. Espace qui n'est pas un espace donné mais ce qui est à la fois ce qui est et ce qui est produit par ceux qui l'habitent (méprise et déprise, rapport entre activité et passivité). Va dans le sens de la phénoménologie de Merleau-Ponty (l'espace n'existe que pour être utilisé, mais il n'existe que parce qu'il est utilisé). Marcello trouve que l'article ne met pas cela en perspective avec une réflexion philosophique sur l'espace qui est là depuis au moins un siècle. Le numérique remet en cause des questionnements philosophiques qui ont occupé la philosophie du XXe siècle. L'espace était alors résumé à Descartes, la passivité, au profit du temps.

Considérer l'espace dans une dynamique d'écriture ("rhétorique dispositive") dans un environnement.

Élisabeth : utilisation du "dispositive" (adj), qui est à la fois adjectif et performatif. Fait la chose en disant la chose. "Action dispositive", action qui fait dispositif. Écriture dans l'espace et écriture de l'espace (article d'Ariane et Nicolas).


Bachimont, Le sens de la technique : le dispostif est un espace qui produit le temps. Assez déterministe. Le moteur à explosion, par exemple. La liste (Karine) est un espace qui produit du temps, une structure spatiale (rhétorique dispostive) qui produit une histoire, mais il y a quelque chose de moins déterministe. Si la subjectivité est une production temporelle (Heidegger, Ricoeur), est-ce que la liste pourrait l'être aussi. Production du personnage : qui suis-je ? La réponse se fait souvent par la liste. Performer son profil de façon spatiale.