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Web sémantique, web des objets connectés
 
Web sémantique, web des objets connectés
  
Le Web 3.0, web sémantique ou encore le web des objets, désigne le développement à venir du World Wide Web et ne fait pas tout-à-fait consensus.
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Le Web 3.0, web sémantique ou encore le web des objets, désigne le développement à venir du World Wide Web et ne fait pas tout-à-fait consensus. De façon générale, la notion de web 3.0 renvoie à la personnalisation du web en fonction de nos habitudes d'utilisations. Si l'utilisateur participe à la création du contenu dans une page web 2.0, une page web 3.0 est créer de façon automatique. Un contenu adapté est présenté à chaque utilisateur d'une manière plus ou moins unique afin de créer un environnement personnalisé. À ce point-ci, la cumulation de l'utilisation du web est clé à la création de contenu. L'expression finale de cette notion n'est pas encore parfaitement définie et réside souvent dans les sphères de la futurologie.
 
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Le Web se conçoit comme un regroupement et une interactivité établie entre divers composants. Les composants principaux du Web sont les clients et les serveurs. Les clients rassemblent tous les appareils connectés sur Internet et utilisés au sein de sites web(comme par exemple un ordinateur connecté à la Wi-Fi) et les logiciels utilisés pour consulter les pages web (comme par exemple Firefox). Les serveurs désignent les ordinateurs stockant les pages web, les sites ainsi que les applications.  
 
Le Web se conçoit comme un regroupement et une interactivité établie entre divers composants. Les composants principaux du Web sont les clients et les serveurs. Les clients rassemblent tous les appareils connectés sur Internet et utilisés au sein de sites web(comme par exemple un ordinateur connecté à la Wi-Fi) et les logiciels utilisés pour consulter les pages web (comme par exemple Firefox). Les serveurs désignent les ordinateurs stockant les pages web, les sites ainsi que les applications.  

Version du 4 octobre 2017 à 20:30

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Définition

De façon générale, le World Wide Web, appelé plus communément le Web, est « l’ensemble des documents formatés en HTML accessibles avec un navigateur via le protocole HTTP»[1].

Le web, considéré comme une toile qui met en réseau des documents les uns avec les autres, s'imbrique dans la sphère d'Internet en tant qu'application. L'image de la toile d'araignée découle des liens hypertextes qui relient les pages entre elles et qui peuvent donc faire penser à une toile d'araignée. Il s'agit en fait d'un réseau de connexions infinies qui est engendré par un amalgame de pages reliées par des hyperliens[2]. Le web permet, par l'entremise d'un navigateur, d'accéder aux pages de sites regroupés au sein du réseau internet.[3]

Historique

Le passage d'une époque historique à une autre est toujours liée à une grande découverte. De l'âge du fer à la révolution industrielle, l'histoire de l'humanité est sectionné par ces grands changements dans notre façon d'interagir avec notre environnement et nos connaissances. L'arrivée du Web marque aussi la passage vers un nouvel ère. La cause n'étant pas les avancées techniques, mais l'arrivée du réseau en lui-même qui bouleverse notre relation avec la connaissance[4].

Malgré cela, le contexte d'origine est politique et militaire. Il n'est ni culturel ni économique[5].

Les premiers pas vers le réseautage se fait au début des années 1950 par Paul Baran et la RAND Corporation. Les principes de base sont jetés, mais le système n'est pas économiquement viable et sera rejeté par la multinationale AT&T. Le premier réseau proprement dit apparait en 1969 lorsque la société BBN lorsque deux machines communiquent pour la première fois. En 1972, ils présentent un réseau de 60 terminaux durant la conférence ICCC (International Computer Communication Conference) à Washington. En 1974, le Transport Control protocol est publié par Vint Cerf et Robert Kahn. Les découvertes du TCP mène au Internetworking Protocol, ou IP, en 1978 par Vint Cerf, Jon Postel et Danny Cohen[6].

La création du web a d’abord et avant tout été motivée par l’incompatibilité des ordinateurs entre eux, principalement au sein du CERN. Si le principe d’internet, ou de réseautage, est déjà développé à ce moment, c’est dans les années 1980-1990 que Tim Berners-Lee, s’inspirant des travaux de Ted Nelson et de Douglas Engelbart, développe un logiciel qui, en permettant de relier des documents par des hyperliens bidirectionnels, fait naitre les prémisses du web. C'est donc de la nécessité d'accès aux documents, autrement dit d'universalité, au sein du CERN, que nait le web. En revanche, Enquire, ledit logiciel, « ne permet de mettre en relation des documents par liens bidirectionnels qu’entre des documents appartenant à un même espace de gestion de fichiers, et souvent en pratique sur le même ordinateur »[7]. C’est l’idée du système de nommage universel, proposée par Berners-Lee, qui propulsera le développement du web[8]. La création de l’URI (Universal Resource Identifier) proposera une solution au problème de normes, puis suivra de quelques années la création du langage HTML, aussi développé par Berners-Lee. C’est Robert Caillau, lorsqu’il se joint au CERN, qui développe un navigateur permettant à tous, au sein de CERN, d’avoir accès au web. Alors que le développement du web eut lieu en marge des grandes instances, Tim Berners-Lee propose de créer en 1994 une société afin de gérer l’évolution du web, nait alors le W3C (World Wide Web Consortium), qui est encore à ce jour l’instance qui standardise les technologies. Si selon Berners-Lee les «notions de lecture-écriture sont indissociables pour assurer la circulation de l’information bilatérale»[9], les premiers navigateurs ont plutôt été de l’ordre des lecteurs plus que d’éditeurs de texte.Le web 1.0, celui des documents, plutôt statique, ne correspond pas tout à fait à l’idée que son créateur s’en faisait. Il faudra attendre le web 2.0, à l’aube du millénaire, pour que ces pôles prennent leur place.

[10]Modèle:À terminer

Web 1.0

Statique, le web 1.0 se caractérise par la notion de lecture. L'utilisateur est connecté au contenu par hyperlien et n’interagit pas avec le contenu. Une version web 1.0 de Wikipédia serait le Britannica Online. Étant donné que l'utilisateur ne peut pas créer de contenu sur une page unidirectionnelle, les créateurs de contenu sont peu nombreux en relation aux lecteurs.

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Web 2.0

Le web 2.0 repose sur un ensemble de modèles de conception : des systèmes architecturaux plus intelligents qui permettent aux gens de les utiliser, des modèles d’affaires légers qui rendent possible la syndication et la coopération des données et des services.[11]

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  • Tim O'Reilly et le web 2.0 [12]
  • Expérience sociale et rôle contributif des usagers (Plateforme collaborative, réseaux sociaux, blog) [13]
  • Amélioration de l'expérience utilisateur
  • Partage d'information dans des bases de données ouvertes[14]
  • Marqué par les phénomènes de blogues, de réseaux sociaux et d'écriture collaborative telles que la plateforme wikipedia

Valeurs à intégrer:

  • Partage de connaissances
  • Liberté et ouverture

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Web 3.0

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Web sémantique, web des objets connectés

Le Web 3.0, web sémantique ou encore le web des objets, désigne le développement à venir du World Wide Web et ne fait pas tout-à-fait consensus. De façon générale, la notion de web 3.0 renvoie à la personnalisation du web en fonction de nos habitudes d'utilisations. Si l'utilisateur participe à la création du contenu dans une page web 2.0, une page web 3.0 est créer de façon automatique. Un contenu adapté est présenté à chaque utilisateur d'une manière plus ou moins unique afin de créer un environnement personnalisé. À ce point-ci, la cumulation de l'utilisation du web est clé à la création de contenu. L'expression finale de cette notion n'est pas encore parfaitement définie et réside souvent dans les sphères de la futurologie. Web3.jpg

Principe

Le Web se conçoit comme un regroupement et une interactivité établie entre divers composants. Les composants principaux du Web sont les clients et les serveurs. Les clients rassemblent tous les appareils connectés sur Internet et utilisés au sein de sites web(comme par exemple un ordinateur connecté à la Wi-Fi) et les logiciels utilisés pour consulter les pages web (comme par exemple Firefox). Les serveurs désignent les ordinateurs stockant les pages web, les sites ainsi que les applications. Lors du processus Web, l'appareil client envoie une requête pour accéder à une page web, une copie de cette page web est alors téléchargée depuis le serveur jusqu'au client permettant ainsi l'affichage du contenu dans le navigateur web de l'utilisateur.

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En plus des clients et des serveurs, le Web se composent d'autres éléments:

La connexion Internet

La connexion Internet est le composant du Web permettant d'envoyer et de recevoir des données sur le Web. C'est le réseau physique. Il sert d'infrastructure et d'intermédiaire entre les différents ordinateurs qu'il relie et le web[15].

TCP/IP

Transmission Control Protocol et Internet Protocol désignent respectivement le protocole de contrôle de transmission et le protocole Internet. Le TCP et l'IP sont des protocoles permettant de définir la manière dont les données sont transférées à travers le Web.

DNS

Domain Name System correspond au « système de noms de domaines » et désigne un système semblable à un annuaire pour les sites du Web. Le DNS permet au navigateur de cibler le site web recherché par l'utilisateur.

HTTP

Hypertext Transfer Protocol ou « protocole de transfert hypertexte » désigne le protocole d'application permettant de définir le langage grâce auquel les clients et les serveurs communiquent. Cela correspond à un langage standard de communication au sein du Web.

Les fichiers

Un site web se compose de divers fichiers qui peuvent être identifiés selon deux catégories:

Les fichiers de codes

Les fichiers de codes désignent les fichiers qui se présentent principalement sous le format HTML, CSS et JavaScript.

Les fichiers de matériels

Les fichiers de matériels désignent tous les éléments utilisés lors de la conception d'un site web soit les images, les sons, les vidéos, etc.

Articles connexes

Notes et références

  1. Mille, Alain. « D’Internet au web ». Dans Pratiques de l’édition numérique. Sous la direction de Michael E. Sinatra et Marcello Vitali-Rosati, 7–11. Parcours Numériques. Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal, 2014. http://www.parcoursnumeriques-pum.ca/d-internet-au-web
  2. http://arts-numeriques.codedrops.net/L-internet-et-le-World-Wide-Web
  3. https://www.astuces-aide-informatique.info/70/qu-est-ce-que-le-web
  4. Mille, Alain. « D’Internet au web ». Dans Pratiques de l’édition numérique. Sous la direction de Michael E. Sinatra et Marcello Vitali-Rosati, p31. Parcours Numériques. Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal, 2014. http://www.parcoursnumeriques-pum.ca/d-internet-au-web
  5. https://fas.org/irp/offdocs/nsc-hst/nsc-68.htm 'À l'apogée de la guerre froide, la réalité des armes de destruction massive pousse l'armée américaine à repenser leurs méthodes de communication'
  6. Mille, Alain. « D’Internet au web ». Dans Pratiques de l’édition numérique. Sous la direction de Michael E. Sinatra et Marcello Vitali-Rosati, ch2. Parcours Numériques. Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal, 2014.
  7. Mille, Alain. « D’Internet au web ». Dans Pratiques de l’édition numérique. Sous la direction de Michael E. Sinatra et Marcello Vitali-Rosati, 7–11. Parcours Numériques. Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal, 2014. http://www.parcoursnumeriques-pum.ca/d-internet-au-web
  8. https://www.w3.org/History/1989/proposal.html Ce document proposé au CERN en 1989 peut être vu comme le moment décisif de la création du web.
  9. Mille, Alain. « D’Internet au web ». Dans Pratiques de l’édition numérique. Sous la direction de Michael E. Sinatra et Marcello Vitali-Rosati, 7–11. Parcours Numériques. Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal, 2014. http://www.parcoursnumeriques-pum.ca/d-internet-au-web
  10. http://www.parcoursnumeriques-pum.ca/d-internet-au-web
  11. http://www.internetactu.net/2005/09/29/quest-ce-que-le-web-20/
  12. http://clip.ebsi.umontreal.ca/banque-ressources-pedagogiques/integration-web-2.0/definition/
  13. http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/internet-monde/web2.0.shtml
  14. http://www.internetactu.net/2005/09/29/quest-ce-que-le-web-20/
  15. Mille, A. dans Vitali-Rosati, M. << Pratiques de l’édition numérique >>, 2014, p.31